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Des nouvelles de moi

31 décembre 2022

Changement de blog

J'ai ouvert ce blog en mars 2008, les blogs étaient alors à la mode et je commençais à écrire...

Mon but inavoué était de présenter mes écrits et, notamment, mon recueil "Textes et nouvelles de moi", mon premier livre édité. Un rêve ! 

C'est d'ailleurs ce recueil qui a donné le titre à ce blog. 

Depuis des mois, pour ne pas dire des années, Canalblog m'énerve. 

J'en ai eu marre de tous ses dysfonctionnements et je suis allé voir ailleurs. 

Vous pourrez donc me retrouver sur Eklablog :

- http://les-passions-de-phil.eklablog.com : pour les photos de vacances (hors Belgique) notamment

- http://cdubelge.eklablog.com : pour tout ce qui concerne la Belgique

Je vous y retrouve avec plaisir. 

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5 décembre 2022

Château de Canon

Avant de nous rendre à notre hôtel pour finir la deuxième journée, nous avons encore un peu de temps. Nous partons donc visiter les jardins du château de Canon à Mezidon-Canon, dans le Calvados, en région Normandie. 

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La grille d'entrée provient de l'ancien château des Ternes à Paris (photo du Net).

Château de Canon - ABC Salles

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Le château est de style classique. Il se visite, mais nous allions pour les jardins. L'intérieur des châteaux m'intéressent toujours moins que les jardins. 

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La ferme du Sud : Ces vastes communs ont été construits au début du XVIIIe siècle pour constituer la réserve de vie du château. 

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La cour d'honneur : Desservie par la grande avenue de plus d'un km que bordent tilleuls et marronniers, la cour d'honneur accueille le visiteur. Son tracé régulier à la française met en scène l'ensemble bâti. 

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Treize statues représentant empereurs romains, divinités et personnages de la commedia dell'arte ornent les parterres et semblent contempler la demeure.  Comme l'ensemble des statues du parc, elles sont en marbre de Carrare et furent acheminées par bateaux au XVIIIe siècle. 

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Notre promenade débute au "temple de la pleureuse" : une petite fabrique de style néo-classique, construite en 1783 par JB Elie de Beaumont à la mémoire de sa chère épouse défunte dont il abrite le buste. 

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Les vers du poète La Harpe lui rendent hommage. 

Le parc est habité...

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La promenade sauvage offre des points de vues variés sur la rivière. 

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Le miroir d'eau : Cette pièce d'eau alimentée par des sources permet d'admirer un parfait reflet du château. Dans une eau à température constante de 13°, s'épanouissent truites, carpes, gardons, anguilles, cygnes et canards. 

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Un trop-plein se déverse dans le Laizon.

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A cet endroit, un vannage est aménagé pour diviser le Laizon en deux cours d'eau. 

De là, le château Béranger évoque charme, mystère et poésie. Cette construction tire son pittoresque des éléments variés qui la composent : colonnade toscane, tours Renaissance,... 

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Véritable décor de théâtre conçu pour être admiré d'un seul côté, sa façade arrière est restée nue et laisse entrevoir les vestiges de l'ancien château de Canon qui servit de base à la construction. 

Le Grand Canal : Alimenté par le canal dérivé du Laizon et par les sources du parc, cet ouvrage ouvre une grande perspective et permet au regard de s'évader tout en écoutant le doux bruit de l'eau. 

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A l'accueil, on nous a dit : "Si vous n'avez pas le temps de visiter tout le parc, ne ratez surtout pas les Chartreuses

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Cet ensemble exceptionnel de 11 jardins avaient pour but la production de fruits variés et parfois rares. Les murs conçus de plus en plus haut vers le nord permettaient de bénéficier au maximum de l'ensoleillement et de cultiver les arbres en espaliers. 

Aujourd'hui, les Chartreuses sont ornées de massifs de vivaces dont la floraison s'étale de mai à octobre : une merveille ! 

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La statue de Pomone, déesse romaine des fruits et des vergers, rehausse l'éclat de l'ensemble. 

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Une roseraie plantée de 120 rosiers de collection y a ouvert ses portes en 2020.

Malheureusement, nous étions à la fin du mois d'août et les rosiers se reposaient. 

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1 décembre 2022

Château de Vendeuvre

Nous continuons notre périple vers notre lieu de résidence dans le Cotentin et nous nous arrêtons en route pour visiter le jardin du château de Vendeuvre. 

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Vendeuvre se trouve dans le Calvados, non loin de Falaise où trône un magnifique château que nous visiterons au retour. 

Le château abrite le musée du mobilier miniature, mais nous allions plutôt pour ses magnifiques jardins d'eau. 

Le musée est sans doute intéressant, mais il fallait aussi limiter les dépenses ! 

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Construit entre 1750 et 1752, Vendeuvre est l'exemple d'une maison de campagne du milieu du XVIIIe siècle, une maison des champs selon les termes de l'époque.

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Nous avons juste eu accès à la collection de niches de chiens. 

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En nous rendant derrière le château, nous avons eu un peu peur. Etait-ce juste ça, le jardin d'eau? 

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Savez-vous que le nombre de loges d'un pigeonnier dépendait de la richesse du châtelain et de l'étendue du terrain qui entourait le château? 

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Le colombier, reconstruit en 1811, comporte 1 400 boulins. Ce bâtiment a été conçu avec un toit en "impluvium" pour que la pluie tombe dans le bassin central où les pigeons se baignaient.

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Le jardin ne s'arrête pas là, heureusement ! Un petit chemin nous emmène à sa découverte. 

Nous découvrons tout d'abord une curieuse pyramide. 

C'était la glacière du château. Recueillie les jours de grand froid sur les étendues d'eau, la glace était gardée en stock dans le puits intérieur. Une double porte, orientée au nord, permettait de conserver la fraîcheur.

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A partir de là, nous avons compris pourquoi on appelle ce parc "les jardins d'eau" ! Des jets surprises se mettent en route sur votre passage ! Il faut bien prendre garde de ne pas se faire mouiller ! 

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Le parc est vraiment très beau. Rien à voir avec les jardins visités précédemment, mais j'ai beaucoup aimé m'y balader. 

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Avez-vous remarqué l'arbre arroseur ci-dessus? En fait, des capteurs déclenchent le système d'arrosage lors de notre passage. 

C'est "L'arbre de cristal". L'arbre est lié à une antique légende. Cet arbre de vie puisait par ses racines la science et la sagesse. Autour de lui, les plantes et les pierres étaient cultivées et fertilisées par les génies du lieu. L’arbre céleste offrait à ceux qu’il choisissait une rosée bienfaisante qui transmettait des parcelles d’éternité et de sagesse. Depuis la plus haute Antiquité, les arbres sont l’objet d’un culte universel : par leurs racines ils atteignent les profondeurs souterraines, les branches quant à elles, symbolisent l’ascension vers le ciel.

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Ci-dessous : le temple de la SérénitéIl évoque l’histoire d’un roi puissant dans un pays riche où les habitants sont heureux. Pourtant, le roi toujours inquiet, était continuellement insatisfait de sa situation et de celle de son royaume. Il alla consulter le Sage du Bois Perdu qui lui prescrivit d’aller réfléchir sous le temple aux huit colonnes. Le roi entra dans le temple mais au bout de quelques minutes tous ses problèmes lui revinrent à l’esprit. Il allait partir quand un anneau de pluie entoura le temple l’empêchant de sortir. Peu à peu la musique légère des gouttes sur le sol engourdit ses angoisses. Au travers de ce voile de pluie, le monde lui apparaissait apaisé. Sur le sol son esprit enfin libéré vit apparaître, devant chaque colonne du temple, une lettre inscrite par l’eau. L’ensemble des lettres formaient le mot SÉRÉNITÉ.

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L'originalité et l'esthétisme de ces jardins sont le résultat de la passion de l'actuel comte de Vendeuvre, qui a su recréer, en ciselant les moindres détails, des espaces générateurs de rêves et d'enchantement.

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L'actuel comte de Vendeuvre s'est inspiré des jardins de la Renaissance italienne qui raffolaient des mécanismes d'eau destinés à charmer les visiteurs.

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Le parc et les jardins sont labellisés "Jardin remarquable".

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Le jeu consiste ici à passer sur le pont sans être mouillé ! 

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Le pont chinois évoque une légende chinoise : Yin, jeune fille très belle, ne se lassait pas de contempler le reflet de son visage dans l’eau quand elle se promenait sur un pont écarlate. Han l’oiseleur lui ouvrit son cœur mais la jeune femme le rejeta car l’eau ne montrait que le reflet de son visage disgracieux. Émues par la tristesse de l’oiseleur, les tourterelles crachèrent dans l’eau qui refléta immédiatement l’âme des deux jeunes gens : le visage de Yin devint déformé par la vanité alors que celui de Han irradiait la surface de l’onde. Cette vision chassa la poussière du cœur de Yin et le couple s’aima si fort que certains soirs, on distingue encore leur silhouette penchée sur le pont écarlate.

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Vendeuvre s'est inspiré des jeux d'eau du Peterhof et de Versailles. 

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Ci dessous :la cascade des tortues.  Les tortues jouent un rôle important dans l’univers mythique de nombreux peuples. En Amérique centrale, selon une antique légende, le dieu de la pluie, Chaac , sous le charme d’une superbe déesse, avait oublié la terre. Une épouvantable sécheresse régnait donc sur le pays Maya, mais Chaac n’entendait plus les multiples invocations des prêtres. En derniers recours, les Mayas demandèrent aux tortues sacrées d’intervenir auprès du dieu de la pluie. Hissées sur le toit des temples et des maisons, les tortues appelèrent ensemble Chaac qui reprit conscience de son rôle. À son invitation, longtemps elle crachèrent de l’eau, désaltérant les humains et sauvant les récoltes.

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27 novembre 2022

Jardin du Brule à Herchies

Nous continuons notre voyage vers le Cotentin. Nous en sommes au 2e jour. Nous quittons Beauvais pour nous rendre à Herchies, commune de l'Oise, pour visiter le jardin du Brule, un véritable paradis sur terre. 

L'entrée donne le ton. 

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Et puis, on plonge dans la jungle organisée. 

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Malgré la chaleur et la sécheresse de cet été, le jardin resplendit et est bien vert. C'est qu'un petit ruisseau le parcourt. L'eau est omniprésente dans le jardin. 

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Le petit ruisseau se jette dans un étang entouré d'une végétation abondante. 

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Ce jardin remarquable cache différents espaces où on peut se ressourcer en toute tranquillité. 

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La présence du verger rappelle des souvenirs d'enfance à Didier, le propriétaire du jardin. Chez sa grand-mère, lors du gouter, il partait en douce et se précipitait dans le jardin pour manger les framboises, fraises, groseilles et pommes. 

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Le vignoble est une autre de ses créations. Installées sur les berges du Thérain, les grappes de raisin permettent de petites vendanges. 

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Le potager est un véritable garde-manger où tout bon restaurateur adorerait faire son marché. 

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Je n'ai jamais vu autant de sortes de tomates ! 

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Avoir une rivière qui coule au fond de son jardin et pouvoir y puiser l'eau pour les arrosages : le pied ! 

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L'eau explique la luxuriance du jardin. Les dahlias et les hydrangeas,  notamment, en ont bien profité ! 

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18 octobre 2022

Bibracte

"Bibracte", ce nom vous dit-il quelque chose? 

Moi, rien du tout, avant d'avoir lu ce nom dans un livre "Les cent lieux qu'il faut voir" (ce n'est plus l'émission cette fois). J'ai donc ajouté ce nom sur ma liste des choses à voir en Bourgogne. 

Bibracte était la capitale du peuple celte des Éduens, développée surtout au Iᵉʳ siècle av. J.-C. Cette ville gauloise s'est développée sur le Mont Beuvray (alt.821m).

Aujourd'hui, c'est un musée et un chantier de fouilles permanent ! 

Le parcours se fait en voiture. Des endroits sont prévus pour laisser la voiture et explorer les lieux à pied. 

La Porte du Rebout est le principal accès à l'oppidum. Elle est percée dans le rempart, long de 5,2km, qui ceinture la ville au Ier sècle avant notre ère. Porte et murs ont été reconstruits après les fouilles. 

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Impossible de vous expliquer toutes les photos même si je possède le guide de l'endroit. 

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Le bassin. 

En partie restauré, ce bassin en forme de coque de navire, fait en blocs de granie soigneusement agencés, a été construit dans l'axe de la rue principale de l'oppidum. Il témoigne des connaissances géométriques des bâtisseurs de Bibracte, fidèles aux canons hérités des Grecs. 

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La vallée de l'Arroux

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La chapelle Saint-Martin

Installées à l'emplacement d'un temple gallo-romain, la chapelle et la croix Saint-Martin témoignent de la vocation cultuelle du lieu. La chapelle fut bâtie en 1873, à l'issue des fouilles du lieu. 

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A proximité s'élève un monument qui honore la mémoire de Jacques-Gabriel Bulliot qui "réinventa" littéralement Bibracte par ses fouilles entre 1867 et 1895.

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Le centre monumental.

Edifié peu après le milieu du Ier siècle avant notre ère et fortement remanié après un incendie vers -20, ce vaste espace de 80 X 80 m rassemble des constructions romaines associant parties publiques (boutiques, cour à portique, basilique,...) et parties privées. Il est conservé sous un grand abri lesté de sacs de sable pour compenser l'absence de fondations. 

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La grande maison romaine. 

Entièrement dégagée, cette maison est la plus vaste du site (3600 m2). Elle possède des éléments caractéristiques de l'architecture romaine : atrium, péristyle, bains...

A proximité, on trouve la chaumière construite par Bulliot, fouilleur de Bibracte. 

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Nous arrivons au bout de notre visite. Mais ne manque-t-il pas quelque chose? 

Sans elle, pas de vie possible ! 

De quoi s'agit-il? 

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La fontaine Saint-Pierre

Liée à la plus abondante source de la ville, la fontaine a connu plusieurs aménagements de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle. La reconstitution proposée à l'issue des fouilles évoque la forme du bassin érigé au Ier siècle avant notre ère. C'est aujourd'hui un lieu bucolique où s'écoule le ruisseau de la Goutte Dampierre. 

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Le musée

Nous terminons notre visite par le musée composé de plusieurs galeries. Un spectacle audiovisuel nous y attend; des tablettes tactiles permettent d'explorer les différents niveaux. 

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J'espère que cette visite vous a plu. Moi, en tout cas, j'ai adoré cette excursion dans le monde gallo-romain. 

 

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14 octobre 2022

Autun (2)

Je vous avais promis un truc moche. Le voici : 

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Mais qu'est-ce que c'est que ce truc? 

Il s'agit de la pyramide de Couhard, c'est un monument funéraire du Ier ou IIe siècle qui ornait l'une des neuf nécropoles situées aux abords de la ville d'Autun. En effet, les règles d'urbanisme de l'époque antique interdisaient l'implantation de sépultures à l'intérieur de la cité. 

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Il n'en reste que le blocage interne en granit, mais des études ont permis de reconstituer un monument composé de deux parties distinctes : une base cubique de 10,50 m de haut et une pyramide de 22,50m. L'ensemble culminait donc à 33m ! La pyramide devait être belle dans son vêtement blanc ! 

Si cette ex-pyramide est devenue très moche, il faut bien l'avouer, l'endroit est très charmant. 

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Et puis, de là, la vue sur la cité et sur la cathédrale est splendide ! 

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Je vous avais aussi promis un lieu merveilleux. 

Nous laissons la voiture au pied de la pyramide et nous prenons ce sentier : 

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Nous sommes au pied de la cité d'Autun et nous voilà soudain en pleine nature. Nous partons à la recherche de la cascade de Brisecou. Sur notre trajet, l'eau sera omniprésente. 

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Ce chemin suit l'ancien aqueduc romain de Montjeu, réutilisé au XIXe siècle pour alimenter des moulins. 

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Ce petit cours d’eau, malgré ses apparences n’est pas un phénomène naturel. Au début du XIXe siècle, le nouveau propriétaire des lieux bâtit un pavillon de plaisance dominant la gorge de Brisecou creusée par l’Acaron. Il y aménage un jardin anglais (aujourd’hui disparu) et établit une dérivation du ruisseau pour former une chute d’eau.

Ce n'est pas la chute en elle-même qui est merveilleuse, mais tous ces petits chemins qu'emprunte l'eau pour aller là où elle a envie ! 

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Toutes ces eaux qui jaillissent de partout, ces pierres moussues, ces arbres m'ont fait passer un moment hors du temps que j'ai adoré. Une balade sublime ! 

Sur le versant qui fait face à la cascade, de gros blocs granitiques offrent de belles opportunités de varappe.

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Malheureusement, une partie du chemin de l'autre côté de l'eau est privée. Il faut donc reprendre le même sentier pour rejoindre le parking. 

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Retour sur le parking d'où je jette un dernier regard vers la cité. 

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La prochaine fois, je vous emmène dans un lieu tout à fait différent. Soyez au rendez-vous ! 

11 octobre 2022

Autun

Autun est une ville que j'ai découverte dans l'émission "Les 100 lieux qu'il faut voir"; je l'avais donc inscrite sur ma liste des visites. 

Nous pénétrons dans la ville par la porte d'Arroux. 

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Les 4 portes de la ville édifiées lors de la construction du rempart (encore visible sur 4 km) ont été construites sur le même plan. Elles étaient flanquées de chaque côté par une tour. Deux grandes ouvertures laissaient passer les chariots et deux plus petites les piétons. 

La cathédrale est le point d'orgue de la ville. Nous nous dirigeons vers elle en passant par l'hôtel de ville et le théâtre. 

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Avec les premiers temps du christianisme naissait, à Autun, une communauté chrétienne importante. 

Au Ve siècle, on construisit la première cathédrale. 

Au XIIe siècle, un évêque décida de faire construire une nouvelle église pour accueillir les nombreux pèlerins venus se recueillir près des reliques de Saint-Lazare. 

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Au centre du choeur s'élevait le "tombeau de saint Lazare" qui a été détruit en 1766. 

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Le tympan du Jugement Dernier a pu être redécouvert en 1837.

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La flèche et la partie supérieure du chevet sont du XVe siècle. 

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Au-dessus des chapelles latérales (XVIe siècle), on aperçoit les contreforts assez lourds mis en place au XIIIe siècle pour soutenir la voute de la nef. 

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Quelqu'un peut-il me rappeler le nom de cette petite "construction" placée devant la cathédrale? Merci, Huguette. Il s'agit simplement de la fontaine Saint-Lazare. 

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Partons maintenant à la découverte de la ville. 

La Porte des Bancs était la seule ouverture de la ville haute vers le nord. Elle doit son nom aux étals des bouchers tenus de débiter la viande dans un local voisin. 

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Une rue porte le même nom. 

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Le musée Rolin est situé dans l'ancien hôtel de Nicolas Rolin. Les collections proposent un panorama complet du gallo-romain au XXe siècle. 

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Dans toutes ces villes bourguignonnes, on peut découvrir de jolies maisons à colombages. 

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Certaines auraient bien besoin d'une petite restauration. 

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Partons maintenant à la découverte des remparts. 

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La Tour des Ursulines, anciennement Tour des Prisonniers ou encore Tour François Ier, est un donjon érigé au XIIe siècle. Il avait pour fonction de protéger l'ancien château. 

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Changeons tout à fait d'époque avec le passage Balthus construit au milieu du XIXe siècle à la place de la halle aux marchands. 

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On va maintenant reprendre la voiture pour aller voir le temple dit de Janus. 

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Il s'agit d'un fanum, temple de tradition celtique construit au IIe ou IIIe siècle sur un grand sanctuaire situé à 400 m de la ville antique. 

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Il ne reste que la cella, lieu où se situait la divinité. 

La construction était initialement entourée d'une galerie couverte. 

Des prospections aériennes ont révélé l'existence d'un théâtre de type gallo-romain. 

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Non loin se trouve la Porte Saint-André. 

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On reprend encore la voiture pour découvrir le théâtre antique. 

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Construit à l'est de la ville antique, il était destiné aux représentations de tragédies. Ses dimensions en font le plus vaste théâtre antique connu du monde romain. Il pouvait accueillir 20 000 spectateurs sur 3 niveaux. 

La cime des arbres correspond approximativement au sommet du dernier niveau. 

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En haut se trouve la maison du gardien du théâtre antique.

Cette maison, située juste au-dessus de la Domus Augustae siège social de la Legio VIII Augusta, a été construite au XIXe siècle pour accueillir un gardien au moment où l’on travaillait aux fouilles du théâtre romain situé juste à côté. Pendant un temps elle a servi de musée lapidaire avant que les pierres ne soient acheminées vers différents musées, dont le musée lapidaire Saint-Nicolas.

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Ce qui fait sa curiosité est l'inclusion dans sa façade et dans ses murs de sculptures romaines et médiévales venant du théâtre, mais surtout de l'ancienne nécropole voisine. 

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Dans le post suivant, nous ne quitterons pas Autun. Je vais vous montrer un truc moche (eh oui ! ça arrive) et un lieu extraordinaire. Soyez au rendez-vous ! 

 

8 octobre 2022

Avallon

Ayant découvert un peu plus tôt la magnifique basilique de Vézelay, restaurée, toute pimpante, je ne vous cache pas que j'ai été très déçu lorsque j'ai découvert la collégiale Saint-Lazare d'Avallon ! 

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Cette collégiale a bien besoin d'une bonne restauration, la façade est sale, l'intérieur est moisi, de la mousse pousse sur les murs. C'est bien triste de laisser un tel bâtiment en l'état ! 

Les origines de la collégiale remontent au VIIIe siècle. Elle était incluse dans l'enceinte castrale. 

Sur la route de Saint-Jacques, l'église est devenue un important lieu de pèlerinage. Saint-Lazare (dont un os du crâne s'est retrouvé dans le bâtiment) est considéré comme guérisseur de la peste (maladie qui n'épargnait aucune ville).

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Des statues d'origine, il ne reste que celle d'un prophète rescapé de la chute du clocher en 1633.

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L'intérieur est composée d'une nef centrale flanquée de deux bas-côtés. 

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Les vitraux, heureusement en bon état, sont sublimes ! 

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Ne serait-ce pas Jeanne que je vois là? 

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Si l'église m'a déçu par sa vétusté, la balade organisée par l'Office du Tourisme et balisée par une grenouille est vraiment géniale. Un guide explicatif accompagne la promenade. 

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Le point de départ de la découverte de la ville est l'Office de Tourisme, situé dans le coeur historique de la cité. Il est installé dans une belle maison civile du XVe siècle. Elle est caractérisée par un rez-de-chaussée en pierre de taille et un étage à façade en pan de bois sur encorbellement. 

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Deux entrées de cave encadrent la porte. Elles sont surmontées de tablettes de pierre qui servaient à supporter l'étal des marchandises, car ce logis était une boutique de négoce en vins. Ce bâtiment est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. 

Face à l'Office se trouve un autre exemple d'architecture civile : la maison des Sires de Domecy. 

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C'est une maison typiquement bourguignonne du XVe siècle, entièrement restaurée en 2010.

Elle présente une tourelle d'escalier en encorbellement au-dessus de la porte d'entrée qui s'ouvre sur le parvis de la Collégiale. 

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En face de la collégiale, le Tirbunal d'Instance occupe l'emplacement d'une partie de l'ancien château. Ce bâtiment, reconstruit au XVIIe puis au XIXe siècle, conserve un cellier vouté et une salle des gardes du XIIIe. Il abrite aujourd'hui une galerie d'art. 

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Quelques pas plus loin se trouve le Grenier à sel, antérieurement Pressoir du Chapitre. A l'origine (au XVe siècle), il abritait le matériel nécessaire à l'élaboration du vin. A droite de la grande porte au large cintre, la niche d'angle accueillait une statue de Saint Vincent, patron des vignerons. Au XIIIe siècle, il aurait servi à entreposer le sel de la gabelle. Il accueille aujourd'hui des expositions et des concerts. 

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J'ai beaucoup aimé la maison à colombages qui le jouxte. J'ai un faible pour ce genre de maison. 

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En se baladant, on découvre les lourdes portes médiévales des belles demeures. 

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On descend maintenant vers les remparts inscrits aux Monuments Historiques jusqu'à la Petite Porte. Cette porte ou poterne comportait un bâtiment rectangulaire percé d'une porte piétonne. Elle était précédée d'un pont-levis fermé lors des invasions. 

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On découvre ensuite la Tour Gaujard. Construite en 1438, en demi-ronde, elle est ouverte sur une terrasse communiquant avec le chemin de ronde. 

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On découvre ensuite le bastion de la Petite Porte et son échauguette. 

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Longeons les murailles. 

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De là, la vue s'étend sur les jardins en terrasse. 

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Continuons notre chemin jusqu'à la Tour de l'Escharguet (ou Tour du Vacher). En 1522, elle servait de logement au chirurgien de la ville lors des épidémies de peste, puis au XVIIe siècle au vacher de la cité. 

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Revenons vers le centre du bourg. 

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Après être passé devant cette superbe maison jaune, on découvre le musée du costume, situé dans un des bâtiments de l'ancien Hôtel de Condé, inscrit aux Monuments Historiques. 

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Voici maintenant la tour Beurdelaine ou Tour du Magasin. Construite en 1404 (il s'agit de la plus ancienne tour de la ville), elle a servi de dépôt d'artillerie. Au XVIIIe, elle fut occupée par la Communauté des chirurgiens de la ville. 

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L'Hostelleire de la Poste est un ancien relais de diligences érigé en 1707. Napoléon y dormit lors de son retour de l'ile d'Elbe en 1815.

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On arrive ensuite à devant l'église Saint-Martin.

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Dans cette ancienne chapelle des Visitandines, les vitraux sont superbes ! 

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Changeons d'époque. Nous arrivons devant le Monument aux Morts, une oeuvre du sculpteur avallonnais Pierre Vigoureux. Inauguré en 1921, ce monument est un des rares en France qui  n'ai pas un aspect guerrier. 

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Voici maintenant la statue du Maréchal Vauban, oeuvre du sculpteur Félix Bartholdi, auteur du lion de Belfort et de la Statue de la Liberté ! 

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Derrière la statue se trouve la promenade ombragée des Terreaux, composée d'une allée de tilleuls. Elle marque l'extrémité nord de la ville fortifiée. 

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Non loin, on découvre à nouveau une échauguette. 

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Restaurée en 2001, elle est le seul vestige de la deuxième porte nord de la ville qui fut détruite en 1777. Elle faisait partie du Bastion de la Porte Auxerroise. 

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Des maisons témoignent de l'ancienneté de la ville. 

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Nous arrivons maintenant à la Tour des Vaudois. Son rez-de-chaussée accueillait les pièces d'artillerie. 

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On atteint ensuite le Bastion de la Côte Gally. Flanqué d'une échauguette, il date de 1590. Une porte fut ouverte dans la muraille en 1724 pour accéder à la ville côté nivernais. Elle n'existe plus aujourd'hui. 

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Le musée de l'Avallonnais occupe les locaux d'un ancien collège qui existait déjà au Ve siècle. 

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Terminons notre balade avec la Tour de l'Horloge, classée Monument Historique, ancien beffroi de 49m de haut. Construite sur l'emplacement de l'ancienne porte du château en 1456, un guetteur y était présent jour et nuit. Il donnait l'alarme lorsque, en temps de guerre, apparaissait l'ennemi, et en tout temps, lorsqu'éclatait un incendie si redoutable pour les toits de chaume et les maisons en bois. 

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Voilà un long reportage pour une ville qui vaut vraiment le détour. J'ai pu vous donner toutes ces explications grâce au fascicule émis par l'Office de Tourisme que je remercie ici. Jamais une balade n'a été si complète et intéressante ! 

 

5 octobre 2022

Vézelay

Si j'ai eu envie de partir pour la Bourgogne, c'est après avoir vu l'émission "Les 100 lieux qu'il faut voir", émission dans laquelle j'ai découvert Vézelay. 

Cette excursion était donc sur ma liste de lieux à découvrir. 

En arrivant, j'ai eu la surprise de trouver un des magasins d'antiquités de Julien Cohen. Malheureusement, il était fermé. 

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Vézelay est un des plus beaux villages de France, un haut lieu de la chrétienneté depuis le Moyen-Age grâce à la présence des reliques de Marie-Madeleine et un des principaux points de ralliement pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. 

Après avoir garé la voiture en bas de la ville, j'ai pris cette rue qui monte droit sur la basilique. 

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Le long de cette route, on trouve différents commerces (notamment des marchands de vin), des maisons particulières et la mairie. 

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Arrivés en haut de la rue, la basilique toute habillée de blanc (la rénovation n'était pas encore terminée) s'offre à notre regard. Nous voilà éblouis par sa splendeur ! 

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Au IXe siècle, simple monastère bénédictin, l'abbaye de Vézelay devient, grâce à ses reliques, un lieu incontournable pour les pélerins. 

Sa façade est sobre, son plan forme une croix latine. Faire le tour de l'édifice donne une idée de son ampleur : plus de 120m de long. 

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Je ne m'attendais pas du tout à trouver une telle façade arrière ! Un chef-d'oeuvre ! 

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Rentrons. Nous pénétrons dans le narthex  : le vestibule, la partie comprise entre le portail et la nef. 

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Le portail sculpté entre la nef et le narthex (ci-dessus) fait la renommée universelle de Vézelay. Au tympan, la « Mission des Apôtres » procède d'une inspiration encyclopédique, révélatrice de la science de l'époque. Toute la scène est organisée autour du Christ en gloire bénissant les apôtres et leur assignant la mission de convertir les nations. Cette thématique est tout à fait unique dans l'art roman.

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Pénétrons maintenant dans la nef plutôt impressionnante. 

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Et avançons jusqu'au choeur. 

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Comme toujours, mon regard est attiré par les statues. 

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Ci-dessous, Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. 

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Empruntons maintenant le déambulatoire et admirons les chapiteaux. 

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Une magnifique chaire de vérité attend les visiteurs. 

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La basilique est inscrite sur la liste du Patrimoine de l'UNESCO depuis 40 ans. Elle est l'âme du village ! 

Vézelay est bâtie sur une colline d'où la vue s'étend sur la campagne environnante. 

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Nous partons maintenant pour Avallon. On s'y retrouve dans quelques jours si vous le voulez bien. 

 

 

 

2 octobre 2022

Lac des Settons

Le temps étant radieux au début de mon séjour, j'ai décidé d'aller me balader le long du lac des Settons. 

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Le lac des Settons est un lac artificiel de 366 hectares, alimenté principalement par les eaux de la Cure, et situé au cœur du parc naturel régional du Morvan dans la Nièvre. 

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Mis en eau entre 1850 et 1858, il permettait de faciliter le flottage du bois provenant des forêts morvandelles jusqu'à Paris.

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Alimenté par les eaux de la Cure, le lac des Settons est aussi une oeuvre à part entière. Son barrage de 20m de haut et de 267m de long en blocs de granit du Morvan est classé au patrimoine français depuis 1937. Sa maison de garde bâtie à flan de côteau, où logeaient les ingénieurs lors de la construction du barrage, est, elle, classée monument historique depuis 1944.

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La maison du garde est un bel édifice avec un double escalier construit dans les années 1850 un peu avant le barrage. Elle abrita le fonctionnaire d'Etat jusqu'en 1975.

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J'emprunte maintenant le chemin qui surplombe le barrage. 

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Sur les berges, la vue est magnifique ! 

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Je n'ai pas fait le tour du lac. Son périmètre est quand même de 13 km. 

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Une visite qui, je l'espère, vous aura plu. Moi, j'ai adoré cette balade. 

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29 septembre 2022

Saulieu (2)

Dans le post précédent, je vous ai parlé d'un artiste sculpteur : François Pompon. Comme un musée lui est consacré à Saulieu, je vous y invite. 

On n'y trouve pas que des oeuvres de l'artiste.  Voilà, par exemple, une série de 13 stèles funéraires en granit du Morvan qui proviennent de l'antique nécropole de Saulieu (Sidolocum).

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Une salle présente toute une série d'objets de culte destinés à la célébration de la liturgie ainsi que quelques statues remarquables. 

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Ci-dessous un buste de Saint Jean-Baptiste en bois du XIVe siècle provenant de l'église de Thoisy-la-Berchère. 

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Voici "L'évangéliaire" dit "Missel de Charlemagne". C'est un manuscrit du XIIe siècle dont la couverture est constituée de deux plaques d'ivoire sculptées du VIe siècle. Il provient sans doute d'Italie.  Fabuleux ! 

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Ci-dessus, Saint Fiacre, patron des maraichers et des jardniers. 

Ci-dessous, Saint-Jean, l'évangéliste. 

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Dans une petite chapelle, un lutrin en bois polychrome et un missel des défunts datant du XIXe siècle. 

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On entre ensuite dans les salles consacrées à l'artiste. 

Né à Saulieu en 1855, Pompon entre très jeune comme apprenti dans l'atelier de son père, menuisier-ébéniste. 

Travaillant ensuite chez un marbrier funéraire, comme tailleur de pierre, il suit, en 1870, les cours à l'école des Beaux-Arts, puis, en 1875, ceux de l'école des Arts décoratifs à Paris.  

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François Pompon a sculpté beaucoup d'animaux. Il trouvait ses modèles d'animaux domestiques, l'été, à la ferme et dans les basses-cours à la campagne, et d'animaux sauvages, l'hiver, au jardin des Plantes à Paris. 

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Avant de s'intéresser à la sculpture des animaux, Pompon s'est consacré aux portraits. 

Excellent praticien, il est engagé par les plus grands sculpteurs de l'époque. 

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Ci-dessus, un buste de Saint-Andoche, esquisse en terre cuite. 

Ci-dessous, un bas-relief en marbre qui représente Charlotte Corday, une personnalité de la révolution française, guillotinée à 24 ans, accusée de l'assassinat de Jean-Paul Marat. 

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Ici, Hector Pompon, le frère jumeau de l'artiste. 

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Et le curé de Saulieu. 

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On dirait que Berthe Pompon, l'épouse de François, a perdu la tête ! 

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Après sa femme et son frère, voici sa soeur, Antoinette Armand, née Pompon. 

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Un compositeur français : Georges Hüe. 

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En 1906, Pompon commence à se désintéresser de la figure humaine pour se consacrer à la représentation des animaux. 

 

Quelques oeuvres de l'artiste qui élimine l'accessoire et le détail pour mieux traduire le volume et le mouvement :

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Pompon est mort à Paris en 1933 à 78 ans. Son corps ainsi que celui de sa femme sont enterrés au chevet de l'église Saint-Saturnin où son condor ne cesse de veiller sur eux. 

J'ai beaucoup aimé cette visite. Et vous? Vous appréciez l'oeuvre de cet artiste trop peu connu? 

 

 

26 septembre 2022

Saulieu (1)

Retour au printemps. Fin mars, nous sommes partis à la découverte de la Bourgogne, région que nous ne connaissions pas encore du tout. 

Pour l'anecdote, nous sommes arrivés avec 20° et nous sommes repartis avec 0° et de la neige ! J'avais enlevé mes pneus d'hiver avant de partir ! 

Nous avons loué une maison avec jardin non loin de Saulieu. Nous commencerons donc notre visite là-bas. 

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Pourquoi un taureau pour commencer la visite? 

Saulieu est la ville de François Pompon.

Comment vous ne connaissez pas cet artiste? 

Rassurez-vous, je ne le connaissais pas non plus. 

Il s'agit d'un sculpteur animalier né en 1855 à Saulieu et mort à Paris en 1933.

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Nous reparlerons de lui plus tard. 

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Nous passons devant le Relais Bernard Loiseau où la salle Alexandre Dumaine est inscrite au titre des monuments historiques : salle mythique qui a conservé son décoir du début du siècle dernier. 

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La tour d'Auxois, appelée aussi tour Episcopale est la dernière des  tours qui défendaient la ville de Saulieu. La cause de la disparition des murailles et des fortifications est certes les coups de canons et les intempéries, mais également l'arrivée des diligences. La ville dut élargir ses portes pour faciliter le passage des véhicules. 

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Le couvent des Ursulines date de 1624. L'ancienne chapelle accueille aujourd'hui le cinéma. 

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Nous suivons une balade créée par l'Office du Tourisme. 

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Nous montons en direction de la basilique Saint-Andoche. Elle a été construite à la fin du XIe siècle sur un plan clunisien. 

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Avez-vous remarqué cette somptueuse porte rouge? 

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La porte est ouverte. On entre? Allez, suivez-moi. 

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L'orgue, très moderne, date de 2003 ! 

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Ci-dessous, Saint-Martin, je pense...

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De magnifiques vitraux

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Je suis toujours attiré par les statues. 

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De magnifiques colonnes ! 

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En face de la basilique, sur la place, on signalait la présence d'une fontaine dite "Puits aux Moines". La fontaine actuelle est la Fontaine Caristie que surplombe la belle Samaritaine. 

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En face de la fontaine, dans une niche en façade, on découvre une statue de Sainte-Anne apprenant à lire à Marie. 

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Marie que voici dans une autre niche. 

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Voici le musée Pompon et ses alentours. 

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Nous rencontrons une Vierge à l'Enfant sous un dais recouvert de tuiles en bois surmonté d'une croix. La Vierge, en bois, tient une grappe de raisin. L'Enfant Jésus tient deux épis de blés. Ils appellent prospérité et bénédiction sur les moissons et les vendanges à venir. 

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La ruelle de la Truie qui file tient son nom d'un fait divers qui aurait troublé les foules au Moyen-Age. Ce serait plutôt une légende ! 

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Un peu plus loin, on découvre encore une Vierge à l'Enfant, en pierre cette fois. Elle date de la fin du XVe siècle. 

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Sur une façade, une plaque de bois sculptée représente l'endroit d'un ancien moulinà huile de navette ou colza. 

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Le lavoir date de 1764.

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Au chevet de l'église Saint-Saturnin reposent François Pompon et son épouse Berthe. Leur tombe est surmontée d'une oeuvre originale du sculpteur : le condor. 

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Je vous laisse, je vais visiter le musée Pompon. Il vaut vraiment le détour...

 

3 février 2022

Solre-le-Château

J'avais déjà entendu parler de ce village sans savoir le situer. Et voilà qu'il se trouvait sur la route du retour de Val Joly. 

Ce village est connu pour une particularité. Regardez : 

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Eh oui ! Vous avez vu? Le clocher est de travers ! C'est curieux. 

Allez, je vais jusque là...

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L'église Saint-Pierre est un bâtiment en pierre bleue du XVIe siècle.

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En 1611, un incendie a ravagé la flèche et une partie de l'église. Lors de la reconstruction, on remplaça l'ancien clocher par cette flèche qui penche la tête sur le côté. Le bulbe était un poste de guet qui permettait de surveiller la route lors des invasions françaises. 

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L'inclinaison du clocher ne remet pas son équilibre en cause. 

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L'hôtel de ville qui est accolé à l'église est du XVIe siècle. A l'origine, il ne comptait qu'un seul étage. Lors de l'élévation du bâtiment, il a perdu son beffroi. Dommage ! 

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Ne cherchez pas le château. Il n'existe plus ! Située sur la grand-place actuelle, la forteresse fut prise et brulée une première fois en 1473. En 1560, il retrouva toute sa splendeur pour tomber définitivement sous la pioche des démolisseurs en 1793. 

Le "nouveau château" est un beau bâtiment en briques situé sur la place. 

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Je vais vous avouer une chose : il faisait tellement froid sur cette place que je n'y suis resté que 2 minutes, le temps de faire quelques photos. 

Notre voyage se termine là. Vite le suivant ! Ce n'est pas pour tout de suite, mais j'y pense. 

31 janvier 2022

Val Joly

Connaissez-vous la station touristique du Val Joly située à un jet de pierre de la frontière belge? 

Nous y sommes allés le samedi sous la pluie, juste pour nous faire un resto. Avant de rentrer chez nous le lundi, comme il ne pleuvait pas (miracle ! ), nous avons décidé d'y retourner. 

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Val Joly, c'est un grand lac, des restos, des petites boutiques, un aquarium (fermé pour travaux quand nous y sommes allés), un bois pour les balades, des logements (mais pas d'hôtel), des activités aquatiques. 

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Une petite balade au grand air, ça fait du bien, même si le soleil n'est pas de la partie. S'il faut l'attendre, celui-là, on ne fait plus rien. 

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Pour les plaisirs nautiques, c'est plutôt à l'extrémité du parc. 

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Pour y accéder, il suffit de traverser un joli petit pont. 

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Et pour ceux qui préfèrent les balades dans les bois, y a ce qu'il faut : 

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Et voilà. Nous reprenons la route du retour. C'est l'hiver et nous allons sortir beaucoup moins. Snif ! 

26 janvier 2022

Liessies

Notre weekend surprise s'achève le lundi 1er novembre. Il fait gris, mais il ne pleut pas. Nous quittons l'hôtel, mais avant de rentrer chez nous, nous allons quand même nous balader dans le parc de l'abbaye de Liessies. 

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De l'abbaye fondée en 764, il ne reste plus beaucoup de traces. 

Le parc occupe une superficie de 48 ha. Il a été créé à la fin du XVIIe siècle et était un lieu de détente et de méditation. 

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Aujourd'hui, le parc est devenu un lieu de promenade très prisé. Malgré le temps maussade, j'y ai rencontré pas mal de joggeurs. 

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Pas d'explications sur cette stèle : 

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Une grande partie de ce parc est laissé à l'état sauvage. On se retrouve en pleine nature. 

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Un observatoire a été créé pour les amoureux de la nature : 

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Pas plus d'explications pour cette stèle : 

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Quelques champignons à ajouter à votre omelette? Moi, je n'y touche pas. 

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Nous arrivons au bout du parc où il y a une autre entrée. 

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Encore une stèle. Des oeuvres d'un artiste de la région, sans doute. 

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Et puis une autre. Elles donneraient bien dans mon jardin, je trouve. 

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Nous revenons à notre point de départ. Plusieurs parcours peuvent être choisis. 

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Et voilà l'église de Liessies. L'entrée du parc se trouve juste à côté. 

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Qui aurait pensé qu'on aurait trouvé un aussi joli parc dans ce tout petit village?

Il va être l'heure de manger. Il ne pleut pas. Nous allons aller jusqu'au Val Joly (qui était finalement le but de notre voyage). Je vous montre ça dans quelques jours. 

 

 

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